LIWA

2012 – présent

PRÉSENTATION

Le désert de Liwa fait partie du Rub al Khali, un des plus grands déserts du monde, dont la superficie totale est comparable à la France. Appelé aussi Quartier Vide, il se compose d’une succession interminable de magnifiques dunes d’un sable très fin. Les formes géométriques, leur hauteur considérable et leurs enchevêtrements en font un labyrinthe monumental et infini.

Y travailler seul, durant des heures, jour après jour, devient dès lors une immersion totale et méditative.

CONCEPT

Ce projet est un exemple des améliorations extraordinaires que l’on peut voir sur les capteurs de moyens formats. Je ne voulais pas seulement voir le sable. Je voulais le toucher, le sentir. Les capteurs PhaseOne avec lesquels je travaille, associés à des optiques remarquables, le permettent. La connexion qui s’établit avec l’image dépasse la simple photographie. La capacité de présenter de très grands tirages, d’un tel niveau définition, permettant littéralement de compter les grains de sable, crée une relation totalement physique avec l’image.

C’est un sentiment étonnant que de se sentir au plus près du sujet.

EXPÉRIENCE

Je suis souvent allé dans le désert. En chameau, à pied, ou en 4×4, mais je n’y suis jamais allé avec du matériel photographique très sophistiqué.

Après quelques voyages, j’ai déniché un établissement hôtelier dans les UAE, le long d’une oasis au milieu du désert de Liwa. À trois heures de voiture d’Abu Dhabi, il représente bonne base de départ.

Sur place, mon rythme est simple. Réveil à 6h, départ à 6h30 pour environ 30 minutes en voiture vers une zone où je vais passer plusieurs heures, seul, avec mon matériel, mes trois bouteilles d’eau et deux pommes. De retour pour un déjeuner léger à l’hôtel et une heure de nettoyage du matériel, puis je repars arpenter les dunes jusqu’à la tombée de la nuit.

Mon objectif est de travailler sur les formes, les courbes et les contrastes. J’ai ainsi pu me familiariser, à force de petites erreurs, à la vitesse avec laquelle les ombres courent en fin de journée. De même, la notion d’anticipation devient primordiale afin d’éviter de photographier ses propres traces quand le soleil aura façonné de nouvelles formes quelques heures plus tard.

J’aime ainsi me retrouver seul, entre ombre et lumière, dans le silence, à porter mon équipement lors d’ascensions interminables dans le sable mou sous les assauts d’un vent parfois glacé.

Alors que la nuit est tombée depuis longtemps déjà, une lueur apparaît dans l’horizon et j’aperçois Azmat, mon conducteur, qui vient me récupérer. Rentré à la base, je passe encore une heure à tout dépoussiérer, à télécharger les fichiers et re-préparer mon sac pour le lendemain, avant de prendre une douche, manger quelque chose de rapide et me reposer.

CAMERA

J’utilise un capteur Phase One sur un boîtier ALPA ou Phase One. Les optiques exceptionnelles associées à ce capteur de 150mio de pixels permettent d’enregistrer les détails au niveau des grains de sable.

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