À Propos À Propos

Je recherche l’extraordinaire dans chaque chose car je ne suis que très peu intéressé par la norme. J’aime aller au-delà de la norme, même lorsque cela implique une certaine souffrance pour y accéder.

Ma décision de ne me concentrer que sur la photographie arrive à un moment où je reçois des propositions de collaboration et que je les refuse, par manque de temps. Je réalise que si je continue à refuser des projets, je perds le train, et que si je désire véritablement faire de la photographie, je dois commencer à lui donner la priorité.

La photographie c’est presque une hygiène de vie dans un sens. On vit pour la photo, on vit par la photo, on s’exprime avec l’image.

Mon premier souvenir lié à la photographie remonte à mes 12 ans, lorsqu’une inondation frappe Genève. Je prends alors le Rolleiflex de ma mère et je sors prendre des photos, me déclarant ainsi reporter. Je fais 12 clichés, nombre permis alors par le film, et rentre à la maison vraiment très fier.

Aujourd’hui je photographie la nature, car je suis fasciné par sa diversité et par la façon dont elle raconte l’histoire de l’évolution de la Terre. J’aime faire des recherches sur les paysages qui me rendent curieux, puis partir à l’aventure pour les découvrir. Je les observe longtemps, puis y reviens systématiquement. Tous mes projets se déroulent sur le long-terme, certains nécessitant plusieurs années.

 

Genève, le 26 février 2020

 

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Durant son enfance dans la maison familiale de Genève, Pierre-Alain Folliet découvre la photographie à l’aide du Rolleiflex de ses parents à l’âge de 12 ans. Une indéfectible passion pour l’image naît alors.

Il crée un studio afin de financer ses études universitaires aux USA et prend des milliers de photos avec le mythique Polaroid SX70. Un contrat avec la marque lui permet d’explorer ce support et entérine son goût pour une approche très graphique et ascétique de l’image.

De retour en Europe, parallèlement à son engagement dans le domaine de la finance genevoise, il commence un projet exhaustif sur les formations rocheuses des Iles Lavezzi, en Corse.

Plus tard, en 2004, alors qu’il visite les Montagnes Jaunes en Chine, il est fasciné par le mystère de ces monts sacrés et leur incroyable interaction avec les formations nuageuses. Il y retourne six mois plus tard, muni de son appareil photo.

Travaillant sur des projets de longue haleine, l’artiste pose son trépied dans diverses régions du globe. Il traverse ainsi les déserts du Moyen-Orient, l’Antarctique et s’attarde sur de nombreux horizons.

Esthète sensible et indéfectiblement lié à la Nature, son œil scrute sans repos des perspectives profondes et inaccessibles à un regard de surface. L’œuvre méticuleuse, précise et poétique de Pierre-Alain Folliet transporte alors le spectateur dans un univers de détails, d’ambiances et de formes inhabituelles, un univers du beau dans la simplicité.

Initialement sceptique, puis totalement acquis à la photographie numérique, il travaille avec des appareils de haute précision tels que les plateformes Alpa et PhaseOne.

Divers projets sont actuellement en cours, comme des projets éditoriaux et d’expositions, ainsi que des portfolios d’images de ses séries Antarctica Blues, Liwa ou encore Horizons.

Le travail de Pierre-Alain Folliet a été exposé en Europe, au Brésil et aux USA et se trouve dans de nombreuses collections privées.

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